30 avril 2006

JPT : le livre (extrait du dossier de presse)...



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JEAN-PÔL TRÔNIC ou LE CHAOS DEBOUT

Il en est qui écrivent par envie, il en est qui écrivent par besoin, il en est qui écrivent parce qu’ils ont quelque chose à dire. Mais il en est d’autres... on se demande...

Notre belle planète est saturée de toutes sortes d’imbéciles fougueusement irresponsables. Ainsi, j’ai le plaisir de vous signaler l’existence de deux spécimens redoutables : j’ai nommé messieurs Jean-Pôl Trônic et son éditeur Jean Louis Watou.

En effet, commettre le présent ouvrage représente à mes yeux, de la part de ces deux terroristes de la langue, une insulte cinglante et visqueuse vis à vis de l’histoire de la littérature en général, autant qu’un total manque de respect du public (qui ne sait pas) et de la critique (qui elle, (heureusement !)sait).

Comment peut-on prétendre appeler ça un roman ? Mais pour qui donc se prend ce type ?

Un ecclésiastique pervers mais mort, retrouvé pendu mais ne se balançant plus, puisque carbonisé avec son auberge ainsi que tous ses petits amis en robe. Trois enfarinés soûls et en fuite, traçant sur l’autoroute à bord d’ une berline noire indestructible en écoutant à fort volume, toutes sortes de drôles de musiques. Vers on ne sait où.

Un magnat de la nouvelle science, égaré quelque part avec son équipe dans un plan parallèle, lancé à fond sur un tapis volant peut-être.

Un professeur distrait largué à Barcelone, buvant de l’ absinthe en terrasse, rêvant de papillons magiques.

Un ennemi public paranoïaque et numéroté divaguant bite en main sur du Jean Sébastien Bach dans le salon de sa dealeuse d’amphétamines.

Plusieurs escadrons et autres compagnies de représentants de “ l’ ordre public “ dispersés dans les airs. Ainsi qu’ un bon millier d’ automobilistes innocents roulant dans les deux sens sur le même autoroute.

Un commissaire obèse et corrompu sirotant de la bière tiède en se branlant dans sa voiture banalisée et se faisant prendre pour un gros con par une disquette farceuse.

Un mystérieux groupuscule terroriste prêchant la déglutition globale.

Un peintre équilibriste.

Trois petits cochons cardinaux au Vatican.

Un sbire intellectuel et vertueux.

Une dealeuse d’amphés bloquant sur ses doigts de pieds repeints de frais.

Deux de ses copines, défoncées elles aussi, piquant du nez dans des canapés circulaires.

Un prince sankcrit le pétrole n’aurait plus d’idées, en lévitation au dessus des poils rares de son tapis volant peut-être.

Plein de coups de fil bizarres lancés par pleins de drôles de gens, dans pleins de situations grotesques.

L’intrusion surprise d’un groupe armé dans les bureaux sur-protégés de la Mc Bride Company.

Une regrettable erreur de téléportation directement suivie d’un problème de coord... hum... etc... etc...

Bref, un récit décousu... Des situations débiles... Des personnages stupides... Une intrigue bancale... Des virgules à la louches... Des impressions fugaces... Des lecteurs consternés... Des critiques à deux doigts du malaise, une histoire sans queue ni tête... Un monde tel qu’il pourrait être..? Contrairement à mes habitudes, je m’abstiendrai ici de toute analyse drammaturgique.

Ajoutez à cela, un ton d’une impeccable suffisance, fruit d’un ego certainement surdimentionné, un style indigeste, de la drogue dure et un ordinateur volé... et vous voilà en présence d’un chef d’oeuvre de la connerie ambiante, tout droit sortit du fin fond d’un esprit grignoté par les effets secondaires et rendu malade par une course abstraite vers on ne sait quel but.

Il est donc de mon devoir puisque je me l’invente, de dénoncer avec virulence ce complot littéraire visant à niveler par le bas, le niveau de la production française de livres, pourtant porté aux nues “à la force du poignet...” (droit, en ce qui me concerne) par mes confrères et moi-même.

Pire, en tant que chancelier honorifique de la ligue des “défenseurs du beau”, je ne peux que hurler haut, fort et au nom de tous les miens, au scandale esthétique ! C’est à dire à la mort ! Du fond de ma gorge sèche de pitbul lexical ! Et je dis que c’est à nous, les vigies du beau verbe, dépositaires de l’essentiel, nous, les policiers de l’écriture en règle, les miliciens du manuel, les défenseurs d’une langue propre, les gardiens du confort de nos ruines, d’empêcher par tous les moyens possible que ce répande cette propagande décandante, cette anarchie verbale, ce chaos linguistique, que représente ce livre dont le pompeux titre officiel serait :”TOUS DANS LES ARBRES !”, les lobbys de la distribution ne souhaitaient pas publier l’ouvrage sous son titre original : “VÔMI AVEC TES AMIS”... et là, je pense que tout est dit...

Helmut Spectre